Concentration Futura 2006
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Nous avons découvert un pays superbe, le jardin d'Hervé et MaJo. C'est l'expression de Marc, et c'est aussi le département de l'Ardèche.
Nous avons pu profiter pleinement de deux jours de ballades et de fraternisation autour du thème de la Futura, qui est aussi limité pour tout un chacun qu'inépuisable pour les contempteurs de la belle italienne.
Rendez-vous à Saint Germain
La première journée comprenait, pour moi, le voyage d'aller. Départ le samedi matin à 7 heures 30, seul.
Frisquet le Gers, à cette heure et à cette saison, mais heureusement, il fait déjà grand jour et le soleil va bientot monter dans le ciel pour réchauffer le motard dans le coltard.
Malgré quelques caprices, mon PDA fonctionne et le branchement réalisé la veille est sans problème (installation de deux prises "allume-cigare" dans l'intérieur du carénage droit - accessibilité particulière mais discrétion assurée). Les caprices, c'est la connexion du chargeur au PDA qui va me causer bien des problèmes.
 
L'écran est bien lisible et le montage sur le couvercle du bocal de freins est sans problème. Le "Navigon" est impeccable. Un trait orange matérialise la route à suivre, les changements de direction sont annoncés largement à l'avance, les kilométrage, temps restant, vitesse instantanée, altitude sont précisés de sorte que les infos sont vraiment complètes.
 
Il reste donc 530 km à travers le Lot et Garonne, l'Aveyron et la Lozère avant d'atteindre l'Ardèche. Le froid, qui m'engourdit un peu, et le manque de sommeil me font apprécier moyennement la première moitié du parcours. La plus belle portion sera celle qui relie la sortie de l'A 75 à Mende en suivant la vallée du Lot, puis celle Mende à Aubenas à travers le massif superbe du mont Lozère : un nuancier de verts incroyable, des landes rases et des bocages, un climat sans doute frais, car meme à cette heure avancée on apprécie de chauds vetements. Il ne faire guère de doute que cette partie de montagne, à l'ouest de la ligne de crete, est bien arrosée. C'est d'ailleurs un vrai chateau d'eau qui irrigue une bonne partie de la France à partir de ses sources : celles de l'Allier et de la Loire, au mont Gerbier de Jonc, celles de l'Ardèche qui va vers le Rhone et celles du Lot qui va à la Garonne.
 
J'atteins bientot la route du Puy à Aubenas et le paysage commence à changer. On passe à l' "Auberge rouge" et on traverse de profondes forets, comme celle du Bouzon. En descendant sur le versant est, le long de l'Ardèche, la température se réchauffe rapidemment. A Aubenas, elle est devenue étouffante et il est temps de retirer quelques oripaux excédentaires. Le contraste entre les températures sur 60 kilomètres est saisissant.
 
J'arrive enfin au point de ralliement avec 5 minutes de retard, mais tout le monde est encore là et je suis loin d'etre le dernier.
Les gorges de l'Ardèche sont sèches... archi-sèches
La première ballade concoctée par la puissance invitante, Hervé et MaJo, est de toute beauté. Elle nous fait longer les gorges de l'Ardèche par la route de la haute corniche. Nous pilotons au sommet des falaises délimitant des causses immenses au dessus de la vallée encaissée une bonne centaine de mètres en contre bas. C'est tout simplement grandiose ! Malheureusement, nous ne sommes pas les seuls à apprécier, et nous devons effectuer de nombreux dépassements d'automobilistes distraits et admiratifs. Merci à nos guides... pas tous car me trainant en queue de peloton je me retrouve embarqué vers Pradon après que nous ayons raté la bonne route à Ruoms. Tant pis, nous en profiterons pour boire un canon, une pause qui... s'impose par cette chaleur en attendant de voir passer les autres qui, bien entendu ne passerons pas par là. Merci à nos amis Aveyronnais de nous avoir rafraichi le gosier à, l'oeil ... vraiment super sympa
Allez, Marc, fais lui l'exter... che spectacollo !
 
 

 

Nous reprenons la route pour faire le plein de carburant à l'intermarché d'Aubenas. Mon GPS s'étant remis en route, je prends la tête de notre petit convoi pour monter vers Saint Joseph des Bancs à un bon rythme. Nous basculons au col de l'Escrinet et prenons à gauche vers le col de la Fayolle. Nous sommes maintenant sur une route de crête magnifiquement revêtue. Elle est tellement belle que ce serait un péché de ne pas en profiter. Le paysage s'étend sur plusieurs dizaine de kilomètres et les virolos s'enchaînent rapidement ; je mets du gaz tout en contrôlant et ça commence à le faire ; j'ai durci l'amorto et les calle pieds de la Futura sont haut perchés ; ça passe sans racler, dommage, car ça valait bien quelques étincelles.
Au col de la Fayolle, regroupement avant d'engager la petite route qui descend sur St Joseph. Attention aux voitures dans les virages et aux coulées de graviers ou gravillons au sortir des chemins de traverse.
Enfin arrivé, je demande la localisation du gîte. Je n'aurai pas à le chercher longtemps vu que je suis devant et finalement le premier arrivé. M... , j'aurai du profiter un peu plus de la route.
 
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